Jeux de pistes labyrinthiques
Les pages sont des seuils qui nous accueillent
Écrire
S’éclipser de ce monde
Tant d’arbres sacrifiés
Pour satisfaire ce besoin d’ouvrir des brèches vers l’inconnu
Comme s’il n’y avait pas d’autres issues
Marcher
Respirer l’odeur des forêts
En d’autres bois
On s’enracine
Les chaises qui nous accueillent laissent parfois, encore, échapper l’odeur de ces forêts que nous avons quittées pour nous ensevelir sous des montagnes d’encres et de papiers
Absence volontaire
Vers quel univers ?
On a beau se dire que tout cela est vain
Ne mène à rien
Que nos cendres recouvriront ces pages à peine l’encre séchée
Que tout cela finira par un naufrage dans la noirceur d’une encre devenue bleue car nous n’avons rien réussi de mieux… Impossible de renoncer
À la lisière des mondes
Une à une les pages
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