À reconnaître
l’autre, là où rien ne le laisse deviner.
Aimer à être
propulsée au-delà de la peau, du désir et ses maux. À rendre l’espérance
ennemie assassine et à faire de ce mystère qui nous brûle la cendre du visage
que l’on cherche. Parce qu'il est des choses qui ne meurent jamais, elles traversent et finissent par renaître, ailleurs, sous une autre forme.
Intacte la
racine.
Si les êtres
disparaissent, les œuvres demeurent. Ceux qui liront ces lignes ne
soupçonneront pas à qui elles appartiennent, mais nous, nous saurons, derrière
nos masques, dans le silence du souvenir et bien au-delà, lorsque le temps nous
aura nous aussi rattrapés.
Dans 100 ans,
dans 1 000 ans, qui se souviendra de celle qui a aimé à oser écrire :
Avoir cru
qu’une œuvre pouvait conduire et un amour suffire.