lundi 3 octobre 2016

Fragment d'une pensée révoltée par un monde qui succombe...

Quand la gauche tourne à vide. Que le culte de la personnalité prévaut sur l’idéologie. Que l’ego prend le pas sur l’intérêt collectif. Que les libertés muselées, la police musclée ; alors que l’on vit dans une contrée encore labellisée « terre d’accueil et/ou pays des droits de l’homme » !! Quel changement profond peut-on attendre de ceux qui prétendent demain nous représenter ?

Vers qui se tourner pour se rassembler ?
Pourquoi ce besoin d’un homme providentiel auquel bon nombre ne croit plus ?

Que faire quand les mots ne passent plus ?

Mouvement citoyen. Ne pas s’arrêter en chemin. Certains perdurent, d’autres tentèrent momentanément l’aventure. Comme jouer les pirates pour 2017. Un début de piste…Jusqu’à ce qu’ils fassent demi-tour. Abandonnant les signataires sur le bas-côté d’un chemin qu’ils avaient eux-mêmes tracés.

D’une erreur l’autre, il y a toujours un pas qui enseigne.

Pas perdus,
Combien de temps allez-vous accepter de voir enfermés les lanceurs d’alerte qui cherchent à vous informer dans un monde où la presse muselée par des propriétaires, hommes d’affaires milliardaires ?

Pas silencieux,
Combien de temps allez-vous supporter l’idée que vos représentants vous saignent, vous dupent, pendant qu’ils s’exonèrent en leurs paradis fiscaux et jouent entre eux au jeu des chaises musicales pour garder les postes clés en toute impunité ?

Pas solitaires,
Combien de temps allez-vous rester passifs devant le spectacle affligeant de cette gauche morcelée où un à un les postulants ramassent les morceaux et recollent le vase à leur effigie ?

Pas résignés,
Combien de temps allez-vous endurer cette fatalité prémonitoire d’un nouveau second tour, escroc/facho, qui gomme le moindre espoir d’entrevoir des lignes nouvelles ?   

Nos pas immobiles, nos pensées fatalistes, font de nous nos propres geôliers.

Que faut-il qu’il arrive pour que les forces démocratiques redeviennent une opposition active et collective, à croire encore possible les valeurs qui hier encore rassemblaient la gauche en sa pluralité ?

Que faut-il qu’il arrive pour qu’une majorité cesse de croire que tous les dangers viennent des étrangers ? Alors que la véritable menace est la montée des populismes, le racisme, le fascisme latent et l’état policier permanent !