Réalité ? Fiction ? Vers quel
monde ?
Des écrans pour gommer les idées. Le
virtuel pour remplacer le réel. Des mensonges déguisés en scoops vérité.
L’information menacée.
Des tribuns pas malins pour les peuples
orphelins. Des dieux tous terrains pour reprendre la main.
Temps modernes. Nostalgie du
Moyen-Âge ?
Illusion du réel. Un cauchemar éveillé.
Le temps des faussaires.
La parole de l’huile sur le feu. La
parole du miel sur les plaies. La parole du vent dans l’assiette des indigents.
Les jours perdent la trace de leur
lumière sur des terres où autrefois elles en portaient le nom.
Les frontières abîment l’âme des
survivants qui continuent de rêver.
Par milliers, ils tentent leur chance
vers un monde meilleur.
Le réel ? Le virtuel ?
Des murs érigés. Des kilomètres de
barbelés.
Une ligne noire sur le corps de
l’espoir.
Indélébile cicatrice.
Comme si l’histoire n’avait servi à
rien !
Les peurs sont redevenues de vraies
valeurs.
Les tribuns égotiques des chemins
salvateurs.
Le dieu argent entre les mains d’une
poignée de mandarins. Pas des penseurs. Justes des tueurs. Alors, les autres
valeurs…
Et pendant ce temps, sur les bancs des
grandes écoles, on formate à la pelle.
L’argent doit maintenir son rang. Le
pouvoir ses descendants.
Eléments de langage. Compétitions
réelles autour d’écrans virtuels.
Moulage des têtes de gondoles.
L’image au détriment du fond sous la
houlette du dieu communication.
Mais tout cela convient bien à tous
ceux qui veulent conserver leurs privilèges. À outrance. Tous, au-dessus des
lois. Si l’un d’eux est pris. Les parrains ou les vassaux crient. Diffamation.
Au diapason.
Coopter devient le mot clé. La grande
chaîne des formatés. Autour du cou le même passe-partout. Ils viennent même de
trouver celui qui va les représenter. Derrière lui ils sont tous, en marche.
Du virtuel au réel. De la gauche vers
la droite. À y perdre son latin.
Etat policier. Ceux qui manifestent, tabassés,
emprisonnés, parfois…tués. L’hospitalité devenue un délit ! Réel. Pas
virtuel.
Inégalité. Injustice. Corruption.
Impunité. Les saignées, toujours du même côté.
Alors, la colère monte. Mais, la colère
n’est pas bonne conseillère.
Juste une leçon, murmurent les plus
timides. Croyez enfin en nous, vocifèrent les fascistes décomplexés.
Amnésie de l’histoire. Un grand nombre
à finir par y croire ! À faire monter le mercure dans les veines de la femme
parricide qui de jour en jour force sur le maquillage. S’efforçant ainsi d’effacer
son passé.
Qui veut le pouvoir au prix du sang du
père, peut le pire pour la nation convoitée !
Pour faire digression. Certains
cherchent une autre dimension.
Une femme et un plafond de verre.
Ils entendent déjà le bruit des éclats.
Mais celles qui ne seront jamais ses
sœurs, ne sont pas dupes.
Aucune ne se fera voler son combat avec
ces méthodes là !
La maman. La putain. Les temps n’ont
pas changé…Et le populisme ne recule devant rien pour repeindre sa façade.
Du virtuel au réel. Tout se nomme.
Un fasciste demeure un fasciste.
En robe ou en pantalon.
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