samedi 18 février 2017

Fragments


L’amour
Du duvet sur nos plaies

Un pansement de lumière

L’obscurité de nos chemins

Etrangers passagers

Nos pas nous défigurent
L’imposture nous rassure

Le cœur dénudé
Vers nos rivages retrouvés

dimanche 12 février 2017

Le réel. Le virtuel. De la démocratie au fascisme ?

Réalité ? Fiction ? Vers quel monde ?

Des écrans pour gommer les idées. Le virtuel pour remplacer le réel. Des mensonges déguisés en scoops vérité. L’information menacée.
Des tribuns pas malins pour les peuples orphelins. Des dieux tous terrains pour reprendre la main.

Temps modernes. Nostalgie du Moyen-Âge ?

Illusion du réel. Un cauchemar éveillé. Le temps des faussaires.

La parole de l’huile sur le feu. La parole du miel sur les plaies. La parole du vent dans l’assiette des indigents.

Les jours perdent la trace de leur lumière sur des terres où autrefois elles en portaient le nom.

Les frontières abîment l’âme des survivants qui continuent de rêver.
Par milliers, ils tentent leur chance vers un monde meilleur.
Le réel ? Le virtuel ?

Des murs érigés. Des kilomètres de barbelés.
Une ligne noire sur le corps de l’espoir.
Indélébile cicatrice.

Comme si l’histoire n’avait servi à rien !
Les peurs sont redevenues de vraies valeurs.
Les tribuns égotiques des chemins salvateurs.

Le dieu argent entre les mains d’une poignée de mandarins. Pas des penseurs. Justes des tueurs. Alors, les autres valeurs…

Et pendant ce temps, sur les bancs des grandes écoles, on formate à la pelle.
L’argent doit maintenir son rang. Le pouvoir ses descendants.
Eléments de langage. Compétitions réelles autour d’écrans virtuels.
Moulage des têtes de gondoles.
L’image au détriment du fond sous la houlette du dieu communication.

Mais tout cela convient bien à tous ceux qui veulent conserver leurs privilèges. À outrance. Tous, au-dessus des lois. Si l’un d’eux est pris. Les parrains ou les vassaux crient. Diffamation. Au diapason.

Coopter devient le mot clé. La grande chaîne des formatés. Autour du cou le même passe-partout. Ils viennent même de trouver celui qui va les représenter. Derrière lui ils sont tous, en marche.

Du virtuel au réel. De la gauche vers la droite. À y perdre son latin.
Etat policier. Ceux qui manifestent, tabassés, emprisonnés, parfois…tués. L’hospitalité devenue un délit ! Réel. Pas virtuel.

Inégalité. Injustice. Corruption. Impunité. Les saignées, toujours du même côté.

Alors, la colère monte. Mais, la colère n’est pas bonne conseillère.
Juste une leçon, murmurent les plus timides. Croyez enfin en nous, vocifèrent les fascistes décomplexés.

Amnésie de l’histoire. Un grand nombre à finir par y croire ! À faire monter le mercure dans les veines de la femme parricide qui de jour en jour force sur le maquillage. S’efforçant ainsi d’effacer son passé.

Qui veut le pouvoir au prix du sang du père, peut le pire pour la nation convoitée !  

Pour faire digression. Certains cherchent une autre dimension.
Une femme et un plafond de verre.
Ils entendent déjà le bruit des éclats.

Mais celles qui ne seront jamais ses sœurs, ne sont pas dupes.
Aucune ne se fera voler son combat avec ces méthodes là !

La maman. La putain. Les temps n’ont pas changé…Et le populisme ne recule devant rien pour repeindre sa façade.

Du virtuel au réel. Tout se nomme.
Un fasciste demeure un fasciste.
En robe ou en pantalon.




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