Il
est déconcertant de constater que l’histoire et tout le travail de mémoire qui
fut fait au cours de 7 décennies est presque réduit à néant au pays des droits
de l’homme. N’en porterait-il désormais que le nom ?
Comment
peut-on ?
La
gauche n’a pas su s’unir. Chacun y trouvera son coupable. Mais au vu des
résultats, elle aurait indéniablement été au second tour si elle avait su
dépasser tout ce que les dogmes, les egos et tout ce qui a empêché.
L’union
fait la force. L’ont-ils oublié ? L’extrême droite, elle, ne l’a pas
oublié et cela a malheureusement payé !
Emmanuel
Macron ne sera jamais le candidat de la gauche et il sera combattu par elle.
Mais en attendant, le risque est grand ! Voire irréversible. Lorsque la
réalité est là, on ne peut appuyer sur la touche « retour en
arrière » comme dans le virtuel !
La
gauche a un boulevard aux législatives pour combattre le programme d’Emmanuel
Macron. Mais si l’on se réveille le 7 mai au soir dans une France dirigée par
les néo-fascistes et le GUD en arrière-cour, je pense à tous ceux qui vont
souffrir dans leur quotidien. Nous sommes tous concernés.
Et
toutes les nuances partisanes, dialectiques ou autres, ne seront plus qu’un
rideau déchiré sur lequel la nouvelle dictature s’essuiera les mains. Elle sera
au pouvoir. Elle aura le doigt pour appuyer sur le bouton nucléaire, pour fermer
nos frontières, pour nous faire revenir en arrière. Elle aura la voix pour
envoyer les forces de l’ordre où bon lui semblera.
Et
tous les opposants, la liberté de la presse et tous ceux qui n’auront pas le
visage de ce pouvoir discriminatoire comprendront dans le réel et non plus dans
le virtuel le véritable et terrible sens du mot « dictature » !
Sous
le masque de l’ange blond, l’ange noir cire ses bottes !
L’heure
est grave. Les priorités face à l’histoire sont d’une indéniable évidence.