Monsieur Trintignant,
Ce soir-là, j'étais là.
Votre voix magique. Intemporelle. Eternelle.
Profondeurs aériennes.
La poésie votre amie.
Sur l'une de vos cordes vocales, mon souffle s'est posé, arrêté, en apnée.
Il y demeure à jamais.
Ce soir-là, vous m'avez donné ce qui ne peut plus être altéré.
La pureté de l'essence retrouvée.