En ces temps
régression
Vitale
La mémoire
Naguère
À peine hier
En pleine
guerre
Le poète
écrivait ton nom
Liberté
Liberté
De nouveau menacée
En ce début
d’année
Ton corps
Criblé de
balles
Paris
Copenhague
Moscou
Et tous ces
lieux
Où les assassins
Leurs émules
Et autres
pustules
S’autoproclament
Avec ou sans
Dieu
Profanateurs de
chairs
Incendiaires de
l’âme
Incinérateurs
de la pensée
Et de toutes
les mémoiresQu’ils peuvent éradiquer
Aucun
Ton courage
Ta volonté
Ta nature
Inlassablement
Jeune pousse
Intacte
Tu repousses
En ces jours
Où l’obscurantisme
Le fascisme
Le totalitarisme
En ces jours
Où l’une de tes ailes
La culture
Par endroits se replie
Pour ne pas froisser
Certains dieux
Chatouilleux
Il est temps
Grand temps
Comme jadis le poète
D’écrire en
grand
En très grand
Ton nom
À l’infini
Liberté
Liberté
Liberté
Partout où nous
irons
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